Portugual - la vanlife en transition

 
Petite histoire d'un changement au Portugal. Peut être la fin d'une époque #roadtrip

Le Portugal était le paradis des #vanlifers, depuis des années les #campingcar et #van colorés sillonnent les routes du pays, s'arrêtent où il veulent, se réunissent, y migrent même plusieurs mois. Aujourd'hui, une #loi interdit formellement de stationner, de jour et de nuit, partout où ce n'est pas explicitement autorisé. Des sanctions allant de 60 à 600 € en cas de non respect.
Lors du premier #confinement au Portugal (période équivalente à celui de la France), la #vanlife a continué de profiter de son petit paradis. Pas d'attestation, pas vraiment de sanctions. Un confinement basé sur le respect du peuple portugais, non sur la peur de la police.
Alors certains ont vécu, ce sont mélangés. Comme "avant". Mais pour les habitants, c'était difficile à digérer. Ils devaient fermer leurs commerces, perdre leurs revenus, pour endiguer une épidémie que les touristes, jeunes pour la plupart, ne semblaient pas craindre. Quand les statistiques sont sorties et que, dans certains centres, 70% des cas testés étaient des étrangers vanlifers, l'ambiance s'est rapidement tendue. 
 
Aujourd'hui, on croise encore des jeunes qui ont une pierre (et pas un petit caillou) dans leur van "pour se souvenir" de la presque haine que les locaux ont nourrie et jeté sur les caravanes.
Cette nouvelle loi restrictive, semble être en partie due à cette année particulière, à des excès de campings caristes très minoritaires et une volonté du gouvernement de réglementer les espaces.
Même les locaux ont parfois peur d'héberger votre van chez eux. Ils ne savent pas s'ils ont le droit. Les regards sur les vans peuvent être moins bienveillants.
Pour nous, rien à déplorer, j'entends plutôt les histoires des autres, les mésaventures de certains. Notre voyage est un vrai délice, nous naviguons de spots autorisés : parkings prévus, campings et chez les habitants. Et le Portugal se déguste.
Note : photos prises avant le confinement portugais du 15 janvier. Nous sommes aujourd'hui dans un refuge pour animaux dans le sud.

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